Geoblockchain

L’inviolabilité de la blockchain est à l’origine de son succès, nous vous proposons de l’appliquer au contexte géographique.

La blockchain est une technologie de registre numérique infalsifiable dans lequel vous pouvez référencer des données ou des documents, tout en les associant à des positions géographiques, ou référencer des positions géographiques elles-mêmes.

  • Preuve de localisation
  • Preuve d’existence d’une référence géographique
  • Preuve de contenu

La blockchain vous permet de stocker de manière indélébile ce qui vous importe.

La Geoblockchain est un niveau supplémentaire de garantie et de fiabilité de vos données, car elle associe l’inaltérabilité de la blockchain avec l’universalité du positionnement géographique.

Qu’est-ce que la blockchain ?

La blockchain est le dernier avatar d’une longue série de techniques destinées à conserver de l’information de manière durable. Ce sont les comptables qui les premiers ont tracé des symboles dans l’argile, ce sont aussi les comptables qui les premiers ont vu l’intérêt de la technologie blockchain pour inventer les cryptomonnaies. La blockchain n’est rien de plus qu’un registre numérique sécurisé et distribué. Ce registre numérique sécurisé vise à reproduire dans notre monde de fake news et copies illicites la notion d’infalsifiabilité qui fait la valeur des registres papier reliés. Dans ceux-ci, une page sans rature signifie que les informations n’y ont pas été altérées. La présence de toutes les pages, vérifiables par leur numérotation ou l’absence de déchirure, permet de certifier que toutes les informations sont bien présentes. C’est ni plus ni moins ce que vise à reproduire la blockchain dans le contexte d’un registre numérique.

Comment ça marche ?

Si le principe de la blockchain est finalement assez simple, il recourt à des algorithmes très puissants que l’on désigne sous le nom de fonctions de hachage. Ceux-ci sont capables de générer des chaînes de caractères uniques de longueur fixe à partir d’un contenu quelconque (fichier, image, texte, chiffres) servant ainsi d’empreinte numérique compacte à des choses très variées. À l’aide de ces algorithmes, la blockchain reproduit les deux preuves de non altération du registre qu’offre la version papier broché :

  • La page devient le bloc. Il contient des informations diverses et son en-tête recèle leur empreinte numérique globale, de sorte que si une d’entre elles venait à être modifiée, l’empreinte ne correspondrait plus au contenu. Le registre ayant vocation à être public et distribué, chacun peut faire ce genre de vérification.
  • Chaque bloc est relié au bloc précédent, en reprenant son empreinte numérique dans son en-tête. Ainsi, si tout le bloc venait à être modifié c’est dans le bloc suivant qu’on verrait l’incohérence.

Pour quoi faire ?

Belle technologie donc, mais que va-t-on pouvoir bien faire d’un registre infalsifiable ? On va pouvoir y écrire absolument ce que l’on veut : des positions de véhicules, des valeurs de capteurs, des localisations, des noms de fichiers, des empreintes numériques de documents. Mélangez le tout, secouez ; la blockchain est agnostique. Dès lors qu’on doit pouvoir prouver l’enregistrement d’une information à un moment donné (la patrouille de police était devant la mairie, le document d’arpentage a été publié, le taux de CO2 dépassait la norme), la blockchain apporte une réponse fiable et durable.